Dans la même niche où a eu la performance des « galeristes » en 2008, le choix qu’on avait fait avec mon collaborateur Oussema Troudi, continue dans la logique du vivant. Dans ce lieu vitrine destiné normalement à figer ses pensionnaires de toutes sortes pour l’éternité, présenter des êtres vivants parmi les œuvres d’art nous paraissait le discours le plus subversif qu’on puisse adresser au schéma traditionnel de l’art comme exclusivement objettiste. A la différence d’Annette Messager, et bien d’autres artistes contemporains qui ont eu recours aux animaux empaillés comme matériaux à leurs oeuvres, nos oiseaux étaient bien vivants. Deux poules, huit cailles et douze œufs était installés dans une vitrine à même la cimaise du palais El Ebdellia.
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